samedi 6 octobre 2012

Texte de Geneviève

La Mappy de mon Internet m'avait dit de continuer 1,4 km après l'Erkelsbrugge avant de prendre à gauche le Chemin du Couvent. 
Cela semblait charmant. 
En fait, ça s'est rapidement changé en chemin de  terre. 
Je n'ai pas vu de couvent, mais j'ai vu deux poules faisannes et un couple de perdrix. 


Après deux kilomètres cahoteux et chaotiques, je suis enfin arrivée dans ce lieu différent, 
à temps pour entendre mes amis Jean-Claude et Jacqueline chanter la vertu des voyelles et terminer par U comme UTOPIE. 


Sur ce, à l'Atelier d'écriture animé par Olivier, Jean-Matthieu a célébré les courbes féminines à l'aide des consonnes oubliées. 
Je n'ai pas bien entendu ce qu'il a dit de la lettre Q. 

Et puis Patrick le Breton nous a sorti un accordéon nostalgique et en sol-do qui ponctuait le récit de Marc et son amour immodéré des vaches ("la vache n'est pas un être indifférent"). 

Bien d'autres ont évoqué ce que signifiait pour eux la fête à l'artiste, dans ce grand vent méchant qui emportait les mots. 


Et puis Marie nous a raconté une histoire qui se termine bien.

Quant à moi, oh la la, la fête à l'artiste, quelqu'un qui pratique un art avec plus ou moins de bonheur et on lui fait sa fête.

 Bon, je ne suis pas artiste, moi, puisque je n'aime pas la fête.
La fête en général, si, avec des amis ou la famille. 
Enfin, si, je veux bien savourer leur art, aux artistes. Mais pour pratiquer le mien, j'ai besoin de solitude et de silence. 
Je peux certes me plonger dans mon abîme de création et ignorer ce qui m'entoure. 
Mais là, je ne peux faire abstraction de toute cette beauté exposée autour de moi. 

Et je suis sèche.


Geneviève


PS ceux qui me connaissent savent que je pratique souvent le second degré.

1 commentaire:

  1. Patrick a essayé de mettre un commentaire sans y parvenir, Aussi je vous le transmets moi-même :
    "Merci pour ton texte très second degré. Bref ! L'artiste serait il formaté ? Jovial, bon vivant, buveur à ses heures... (... et à 17h00 aussi d'ailleurs)
    Quoi, faudrait-il créer une AOC, Artiste Obligatoirement Clownesque ? Non, je ne crois pas. Je défends bec et ongles ma vision de l'Artiste : mélancolique, dépressif pourquoi pas, volontiers fleur bleue mais aussi lâche, fainéant, triste, mal rasé et un peu négligé,... Incompréhensible, voilà une qualité que les artistes devraient avoir en commun. Reconnaissez qu'une oeuvre limpide n'attire personne ! Si vous le pouvez, mesdames et messieurs les artistes compliquez vos ébauches, peignez quasimodo et pas Claudia Schiffer. Chiffonnez vos brouillons, trempez votre plume dans le clair obscur : trebnpez vubre pbume deis le clayre obwqire. Ne finissez pas vos phrases, oubliez bien entendu la ponctuation Cela ne vous rappelle t il pas la photographie Vous êtes tous des artistes Votre sensibilité est le négatif de vos talents inavoués Lachez vous Soyez sincères mais pas trop Croquez la pomme Gogol a dit Si tu as la gueule de travers ne t'en prends pas au miroir Alors moi je dis cassez le miroir ou passez à travers et penchez la tête ! Ah, ça fait du bien la ponctuation quand ça revient. Merci Geneviève, tu as été ma muse dans ce coup là ! Biz
    Patrick"

    RépondreSupprimer